Yahia, le chasseur de perdrix
« gambra »
—
Yahia Bahmed, né en 1945, est le cadet de la famille, sur les pas de son père
Slimane, un enraciné, de la chasse, qui avait pris pour femme sa cousine
paternelle Naima (Hafsa) Bahmed(1955), fille de l’Hachemi, et de Aicha, de la
grande famille des Messaili.
Celui
qui a fait de la chasse une passion, voire une seconde nature, avec son fusil,
calibre douze, à canons juxtaposés, à deux coups, une arme héritée de son père.
Son chien d’arrêt, « Nestor » un Braque, je crois, caractérisé
par une légèreté d’allure et une robe tachetée, un chien doux, intelligent à
l’odorat très puissant.
Chasser
est un art et un sport, c’est un moment de convivialité et de communion. C’est
aussi une pratique très répondue à Guenzet, à tel point qu’elle était devenue, à
une certaine période, une véritable activité touristique.
La
chasse aux sangliers sauvages, par exemple ; animal classé nuisible pour
les cultures, attirait autrefois, beaucoup d’étrangers, surtout par le canal
des guenzetiens résidents en France, et le concours des locaux, rabatteurs,
porteur de gibiers et ceux habilités par leur connaissance de terrain.ces
chasseurs d’outre-mer se confondent avec les autochtones dans les maquis
boisés, débarquaient avec enthousiasme pour les opérations de battues
Ils
s’adonnaient à cœur joie, à leur sport favori, à tirer sur le gibier sans
compter et, qui restait un acquis pour le chasseur, car non consommable par les
personnes de confession musulmane, le porc est une bête à viande illicite selon
le Coran.
Pour,
les natifs de la région, chasser et préparer la perdrix rouge de barbarie,
appelée aussi perdrix gambra (taskurt) perdrix male (ihiqel), celui-ci est
caractérisé par une plus grande taille, et la présence d’un ergot sur chacune
de ses pattes, est un met réservé aux invités de marque.une chair musquée,
unique, et savoureuse.
La
perdrix rouge, au collet marron piqueté de blanc, et aux pattes et bec rouge,
dont l’habitat préféré se caractérise par la basse et moyenne altitude, les
régions sèches et ensoleillées, et les lieux accidentés et denses, zones
vallonnées, haies et bosquets, une espèce assez robuste, capable de s’adapter à
des milieux divers.
La
caille, plus petite que la perdrix, aux ailes qui paraissent pointues, alors
que chez les autres gallinacés en général, présentent une aile au dessin très
arrondi, de couleur brunâtre terne.
La
caille, est un met de Dieu dit-on, car cité dans le livre saint, le Coran, en
effet c’est la viande que Dieu a offerte au peuple d’Israël dans le désert.
Avec la manne. Et le lièvre, ce mammifère sauvage, herbivore, à la chair
maigre, plus dure que celle du lapin, mais d’un excellent goût. Yahia, se
faisait, un plaisir de tirer le gibier, qu’il ramenait à la maison, et invitait
cousins et amis à festoyer.
Un mot
sur la faune disparue ou en voie d’extinction
– Le Porcupine (arrou)
Je
parlerai de cet animal légendaire qui semble sortir directement du
« Jurassic Park », le
Porc-épic (arrou) qui est un mammifère herbivore, se nourrit de plantes
herbacées et ligneuses, avec un gôut démesuré pour tout ce qui est salé. C’est un
rongeur de la famille des souris et écureuil, son nom scientifique est le
Porcupine (arrou) du latin ERETHIZON DORSATUM qui signifie « dos irritable ».
Le
porc-épic, est un animal solitaire, plutôt nocturne, et timide, à la démarche
lente, semblable à un gros lourdaud, à corps trapu, costaud et sympathique, presque,
aussi gros que le castor, il peut peser jusqu’à treize kilogrammes, atteindre
une longueur d’un mètre, et une longévité d’une dizaine d’années.
Sa
fourrure est faite d’un duvet noir très dense, avec des poils lustrés longs et
de couleurs généralement brunes, qui s’accommode facilement aux bosquets et aux
broussailles.son habitat, très sommaire, un espace sous un tronc d’arbre, où
une fente dans un rocher. Son corps est couvert d’une armure de piquants,
quelques milliers, au bout pointu, et dentelé, garnis d’ardillons qui rendent
leur extraction difficile et douloureuse.
Pacifique ;
mais lorsqu’il est attaqué, le porc-épic menace en fouettant l’air avec sa
queue ; se met en boule, et hérissent ses piquants par la contraction des
muscles, les piquants se détachent alors sans vraiment s’éjecter, se détachent
et donne l’impression qu’il les a lancé.il est doté aussi d’un odorat et d’une
ouïe développés contrairement à une vue très faible.
Les
gens le confondent habituellement avec le hérisson (Inissi), mammifère
insectivore, apparenté à la taupe, et qui n’a aucun lien avec le Porcupine, ses
épines sont lisses et beaucoup moins piquantes.
Le
Porcupine est facile à chasser, vu sa myopie et sa lenteur, sa chair, est grasse,
et délicieuse.
La
viande du porc-épic reste toutefois répugnante, elle est répulsive pour beaucoup
de villageois par le faite que le nom du Porcupine à une connotation péjorative
avec la bête impure, le porc, dont la consommation est interdite dans les
livres saints, le Coran et la Bible.
– L’hyène rayée (Adhabiw) ou (Ifis)
Et
de cet autre animal, aussi particulier qu’étrange, l’hyène rayée (Adhabiw-Ifis)
qui a hanté autrefois la mémoire de tous les villageois, en s’attaquant à leurs
morts, qu’elle déterrait.
De
nombreuses légendes les accompagnent, avec leur mauvaise réputation qui vient
de cet appétit mortuaire, car elle préfère errer parfois dans les cimetières
proches des bois.
Ce
carnassier disparu depuis, il a fait sa réapparition récemment. Capturé puis
libéré sur les hauteurs de Bordj-Zemmoura et signalé dans diverses autres
parties de l’Algérie (Batna-Tipaza-Bejaia).
C’est
un redoutable carnivore, caractérisé par une silhouette anormale, présentant un
déséquilibre frappant entre une partie antérieure très robuste, et une partie
postérieure beaucoup plus faible, avec un dos tombant et oblique, une tète
massive, et un museau pointu, fort, capable de broyer la plupart des os et des
carapaces.
L’animal,
charognard, à pelage beige, gris clair, ou blanc avec des rayures noires, est
moins dépendant de l’eau, ce qui lui permet de coloniser les régions arides, les
broussailles et les terrains rocheux qui lui fournissent de nombreux abris.
L’hyène
rayée vit en solitaire, c’est une bête de bois nocturne, son poids peut
atteindre 40 kilogrammes et mesurer plus d’un mètre, avec une hauteur de
soixante-dix centimètres au garrot.
– Yahia, de son union avec sa cousine Naima
(Hafsa), naissent cinq (5) enfants, deux (2) garçons,
–
Mounir(1977) marié à Mokhtari Noudjoud, couple avec un enfant, une (1) fille
Nada née en 2013.
–
Fadhel (1987).et
trois (3) filles :
–
Zahra née en 1980, épouse d’Ajab Bachir, avec un (1) garçon, Samy en 2014.
–
Imane, enseignante, née en 1985 qui a pris pour mari Aissa Madjid. Avec un (1)
enfant prénommé Nelia en 2012.
–
Nesrine, la plus petite de la fratrie, enseignante elle aussi, née en 1990,
épouse de Zaidi Hichem.
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