mardi 6 janvier 2015

Yahia,le chasseur de perdrix

                                             Yahia, le chasseur de perdrix « gambra »

— Yahia Bahmed, né en 1945, est le cadet de la famille, sur les pas de son père Slimane, un enraciné, de la chasse, qui avait pris pour femme sa cousine paternelle Naima (Hafsa) Bahmed(1955), fille de l’Hachemi, et de Aicha, de la grande famille des Messaili. 
Celui qui a fait de la chasse une passion, voire une seconde nature, avec son fusil, calibre douze, à canons juxtaposés, à deux coups, une arme héritée de son père. Son chien d’arrêt, « Nestor » un Braque, je crois, caractérisé par une légèreté d’allure et une robe tachetée, un chien doux, intelligent à l’odorat très puissant.

Chasser est un art et un sport, c’est un moment de convivialité et de communion. C’est aussi une pratique très répondue à Guenzet, à tel point qu’elle était devenue, à une certaine période, une véritable activité touristique.
La chasse aux sangliers sauvages, par exemple ; animal classé nuisible pour les cultures, attirait autrefois, beaucoup d’étrangers, surtout par le canal des guenzetiens résidents en France, et le concours des locaux, rabatteurs, porteur de gibiers et ceux habilités par leur connaissance de terrain.ces chasseurs d’outre-mer se confondent avec les autochtones dans les maquis boisés, débarquaient avec enthousiasme pour les opérations de battues
Ils s’adonnaient à cœur joie, à leur sport favori, à tirer sur le gibier sans compter et, qui restait un acquis pour le chasseur, car non consommable par les personnes de confession musulmane, le porc est une bête à viande illicite selon le Coran. 

Pour, les natifs de la région, chasser et préparer la perdrix rouge de barbarie, appelée aussi perdrix gambra (taskurt) perdrix male (ihiqel), celui-ci est caractérisé par une plus grande taille, et la présence d’un ergot sur chacune de ses pattes, est un met réservé aux invités de marque.une chair musquée, unique, et savoureuse.
La perdrix rouge, au collet marron piqueté de blanc, et aux pattes et bec rouge, dont l’habitat préféré se caractérise par la basse et moyenne altitude, les régions sèches et ensoleillées, et les lieux accidentés et denses, zones vallonnées, haies et bosquets, une espèce assez robuste, capable de s’adapter à des milieux divers.
La caille, plus petite que la perdrix, aux ailes qui paraissent pointues, alors que chez les autres gallinacés en général, présentent une aile au dessin très arrondi, de couleur brunâtre terne.
La caille, est un met de Dieu dit-on, car cité dans le livre saint, le Coran, en effet c’est la viande que Dieu a offerte au peuple d’Israël dans le désert. Avec la manne. Et le lièvre, ce mammifère sauvage, herbivore, à la chair maigre, plus dure que celle du lapin, mais d’un excellent goût. Yahia, se faisait, un plaisir de tirer le gibier, qu’il ramenait à la maison, et invitait cousins et amis à festoyer.



                              Un mot sur la faune disparue ou en voie d’extinction

                                                            – Le Porcupine (arrou)

Je parlerai de cet animal légendaire qui semble sortir directement du « Jurassic  Park », le Porc-épic (arrou) qui est un mammifère herbivore, se nourrit de plantes herbacées et ligneuses, avec un gôut démesuré pour tout ce qui est salé. C’est un rongeur de la famille des souris et écureuil, son nom scientifique est le Porcupine (arrou) du latin ERETHIZON DORSATUM qui signifie « dos irritable ».

Le porc-épic, est un animal solitaire, plutôt nocturne, et timide, à la démarche lente, semblable à un gros lourdaud, à corps trapu, costaud et sympathique, presque, aussi gros que le castor, il peut peser jusqu’à treize kilogrammes, atteindre une longueur d’un mètre, et une longévité d’une dizaine d’années.

Sa fourrure est faite d’un duvet noir très dense, avec des poils lustrés longs et de couleurs généralement brunes, qui s’accommode facilement aux bosquets et aux broussailles.son habitat, très sommaire, un espace sous un tronc d’arbre, où une fente dans un rocher. Son corps est couvert d’une armure de piquants, quelques milliers, au bout pointu, et dentelé, garnis d’ardillons qui rendent leur extraction difficile et douloureuse.

Pacifique ; mais lorsqu’il est attaqué, le porc-épic menace en fouettant l’air avec sa queue ; se met en boule, et hérissent ses piquants par la contraction des muscles, les piquants se détachent alors sans vraiment s’éjecter, se détachent et donne l’impression qu’il les a lancé.il est doté aussi d’un odorat et d’une ouïe développés contrairement à une vue très faible.

Les gens le confondent habituellement avec le hérisson (Inissi), mammifère insectivore, apparenté à la taupe, et qui n’a aucun lien avec le Porcupine, ses épines sont lisses et beaucoup moins piquantes.

Le Porcupine est facile à chasser, vu sa myopie et sa lenteur, sa chair, est grasse, et délicieuse.

La viande du porc-épic reste toutefois répugnante, elle est répulsive pour beaucoup de villageois par le faite que le nom du Porcupine à une connotation péjorative avec la bête impure, le porc, dont la consommation est interdite dans les livres saints, le Coran et la Bible.




                                                  – L’hyène rayée (Adhabiw) ou (Ifis)

Et de cet autre animal, aussi particulier qu’étrange, l’hyène rayée (Adhabiw-Ifis) qui a hanté autrefois la mémoire de tous les villageois, en s’attaquant à leurs morts, qu’elle déterrait.
De nombreuses légendes les accompagnent, avec leur mauvaise réputation qui vient de cet appétit mortuaire, car elle préfère errer parfois dans les cimetières proches des bois.

Ce carnassier disparu depuis, il a fait sa réapparition récemment. Capturé puis libéré sur les hauteurs de Bordj-Zemmoura et signalé dans diverses autres parties de l’Algérie (Batna-Tipaza-Bejaia).

C’est un redoutable carnivore, caractérisé par une silhouette anormale, présentant un déséquilibre frappant entre une partie antérieure très robuste, et une partie postérieure beaucoup plus faible, avec un dos tombant et oblique, une tète massive, et un museau pointu, fort, capable de broyer la plupart des os et des carapaces.

L’animal, charognard, à pelage beige, gris clair, ou blanc avec des rayures noires, est moins dépendant de l’eau, ce qui lui permet de coloniser les régions arides, les broussailles et les terrains rocheux qui lui fournissent de nombreux abris.

L’hyène rayée vit en solitaire, c’est une bête de bois nocturne, son poids peut atteindre 40 kilogrammes et mesurer plus d’un mètre, avec une hauteur de soixante-dix centimètres au garrot.

 – Yahia, de son union avec sa cousine Naima (Hafsa), naissent cinq (5) enfants, deux (2) garçons,
– Mounir(1977) marié à Mokhtari Noudjoud, couple avec un enfant, une (1) fille Nada née en 2013.
– Fadhel (1987).et trois (3) filles :
– Zahra née en 1980, épouse d’Ajab Bachir, avec un (1) garçon, Samy en 2014.
– Imane, enseignante, née en 1985 qui a pris pour mari Aissa Madjid. Avec un (1) enfant prénommé Nelia en 2012.
– Nesrine, la plus petite de la fratrie, enseignante elle aussi, née en 1990, épouse de Zaidi Hichem. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...