jeudi 27 décembre 2018

Un macaque en ville !

Un macaque en ville !

Depuis un certain temps,la ville de Zemmouri (Courbet), ville côtière à l’est de la wilaya de Boumerdes sur la route nationale 24, connait une effervescence un peu particulière, un fait inédit. l’apparition  en plein centre ville, Plus particulièrement  à la mosquée de la ville, parfois aux alentours des foyers et des habitations d’un singe magot, appelé aussi macaque de barbarie (berbère).

Ce  singe, une espèce protégée a pris carrément  possession  de la ville. Il s’aventure à sa guise là où le désire, menaçant parfois pour se nourrir, terrorisant les habitants dans leur foyers quelques fois, dérangeant aussi  les habitués de la mosquée en leur volant claquettes et tangues, tout en faisant la joie des bambins en cette période de vacances scolaire. 

Il semble que ces singes sont introduits en 2003 par la conservation locale des forets à zemmouri el Bahri (Courbet marine) et depuis,ils ont appris à voyager et chercher leur pitance plus loin que leur milieu habituels.

Cette situation ne peut pas durer indéfiniment et Pour le bien de tous,il est judicieux,voire impératif que le magot rejoigne les siens dans le milieu qui lui sied de nature.






l.ouali décembre 2018

dimanche 23 décembre 2018

Layachi (ayyach),l’infortuné

           Layachi,l’infortuné 

Layachi (ayyach),est un jeune homme de 26 ans, comme beaucoup d’autres algériens de son âge perdu au fin fond d’un douar  dont  personne n’entendait parler .c’est un anonyme comme tous ces algériens laissés pour compte et dont personne ne se soucis .il n’est pas parti « s’exiler »,comme le font d’autres à la recherche du meilleur, il n’a pas non plus porté la casquette d’un  « harrag » ,ce migrant qui traverse la mer dans des barques de fortunes pour aller Monnoyer sa force et son  génie ailleurs.  là-bas dit-on  aux pays des droits de l’homme, et à travers les livres, les magazines et les journaux, nous  enseignent  que chez eux, sous le ciel bleu  la vie humaine à sa valeur. Alors que  son pays ne le voulait  pas, la vie lui traça un destin tout fait, mourir à 30 mètres sous terre.

Layachi est ce bonhomme qui n’est jamais sorti du douar où il a vécu jusqu’ a présent, sa timidité l’empêchait de voir plus loin que le bout de son nez. Naïf dans ses pensées, son  rêve était simple, il s’exprimait par le désir ardent de travailler, bâtir une maison et avoir un foyer  comme  tout un chacun.
Mais le destin en a décidé autrement, dans cette contré où en creuse à longueur de journée, des puits  pour arroser la terre et abreuver le bétail. Ce jour-là, la chance l’a trahi encore une fois en se mettant dans de beaux draps, coincé  dans une canalisation d’un  puits que lui-même a aidé  à creuser.

Voila cinq jours que Layachi est tombé dans un puits de 30cm de diamètre sur une profondeur qui dépasse les trente mètres. Comment, pourquoi ? Personne n’en sait rien !!!!

Cinq jours durant, les  citoyens saisit d’une fièvre intrépide sont tous venus  de toutes parts pour secourir le  pauvre Layachi qui se trouvait ce jour-là dans un mauvais endroit et au mauvais moment. Des pelleteuses, des camions et à la fores des bras, chacun essaye d’apporter sa contribution. Tout comme ces  familles  qui se sont mobilisées spontanément pour  cuisiner pour les bénévoles et une chaine de solidarité  s’est créé ainsi à travers tout le territoire. Ce qui fait chaud au cœur est cet engagement des familles à se secourir mutuellement. Elles partageaient  volontiers aux pauvres et aux nécessiteux le peu qu’elles possédaient.
Tous étaient unanimes à croire à l’impossible, l’espoir est né au douar.

-« sauvons Layachi », »on est tous Layachi »

Mais, au matin du sixième  jour, la lueur qui éclairait le douar  s’est éteinte et l’infortuné  Layachi est parti pour toujours. La remontée des eaux durant le forage, le manque de moyens ont empêché  les secouristes  d’évacuer  le  malheureux Layachi enseveli  à plusieurs mètres sous terre.
Layachi  ne reviendra pas, partis tout comme ces harragas pour servir de nourritures aux asticots et aux poissons.

Adieu Layachi, adieu  aussi à tes semblables que nous nous reverrons plus jamais.

l.ouali decembre2018


La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...