jeudi 27 décembre 2018

Un macaque en ville !

Un macaque en ville !

Depuis un certain temps,la ville de Zemmouri (Courbet), ville côtière à l’est de la wilaya de Boumerdes sur la route nationale 24, connait une effervescence un peu particulière, un fait inédit. l’apparition  en plein centre ville, Plus particulièrement  à la mosquée de la ville, parfois aux alentours des foyers et des habitations d’un singe magot, appelé aussi macaque de barbarie (berbère).

Ce  singe, une espèce protégée a pris carrément  possession  de la ville. Il s’aventure à sa guise là où le désire, menaçant parfois pour se nourrir, terrorisant les habitants dans leur foyers quelques fois, dérangeant aussi  les habitués de la mosquée en leur volant claquettes et tangues, tout en faisant la joie des bambins en cette période de vacances scolaire. 

Il semble que ces singes sont introduits en 2003 par la conservation locale des forets à zemmouri el Bahri (Courbet marine) et depuis,ils ont appris à voyager et chercher leur pitance plus loin que leur milieu habituels.

Cette situation ne peut pas durer indéfiniment et Pour le bien de tous,il est judicieux,voire impératif que le magot rejoigne les siens dans le milieu qui lui sied de nature.






l.ouali décembre 2018

dimanche 23 décembre 2018

Layachi (ayyach),l’infortuné

           Layachi,l’infortuné 

Layachi (ayyach),est un jeune homme de 26 ans, comme beaucoup d’autres algériens de son âge perdu au fin fond d’un douar  dont  personne n’entendait parler .c’est un anonyme comme tous ces algériens laissés pour compte et dont personne ne se soucis .il n’est pas parti « s’exiler »,comme le font d’autres à la recherche du meilleur, il n’a pas non plus porté la casquette d’un  « harrag » ,ce migrant qui traverse la mer dans des barques de fortunes pour aller Monnoyer sa force et son  génie ailleurs.  là-bas dit-on  aux pays des droits de l’homme, et à travers les livres, les magazines et les journaux, nous  enseignent  que chez eux, sous le ciel bleu  la vie humaine à sa valeur. Alors que  son pays ne le voulait  pas, la vie lui traça un destin tout fait, mourir à 30 mètres sous terre.

Layachi est ce bonhomme qui n’est jamais sorti du douar où il a vécu jusqu’ a présent, sa timidité l’empêchait de voir plus loin que le bout de son nez. Naïf dans ses pensées, son  rêve était simple, il s’exprimait par le désir ardent de travailler, bâtir une maison et avoir un foyer  comme  tout un chacun.
Mais le destin en a décidé autrement, dans cette contré où en creuse à longueur de journée, des puits  pour arroser la terre et abreuver le bétail. Ce jour-là, la chance l’a trahi encore une fois en se mettant dans de beaux draps, coincé  dans une canalisation d’un  puits que lui-même a aidé  à creuser.

Voila cinq jours que Layachi est tombé dans un puits de 30cm de diamètre sur une profondeur qui dépasse les trente mètres. Comment, pourquoi ? Personne n’en sait rien !!!!

Cinq jours durant, les  citoyens saisit d’une fièvre intrépide sont tous venus  de toutes parts pour secourir le  pauvre Layachi qui se trouvait ce jour-là dans un mauvais endroit et au mauvais moment. Des pelleteuses, des camions et à la fores des bras, chacun essaye d’apporter sa contribution. Tout comme ces  familles  qui se sont mobilisées spontanément pour  cuisiner pour les bénévoles et une chaine de solidarité  s’est créé ainsi à travers tout le territoire. Ce qui fait chaud au cœur est cet engagement des familles à se secourir mutuellement. Elles partageaient  volontiers aux pauvres et aux nécessiteux le peu qu’elles possédaient.
Tous étaient unanimes à croire à l’impossible, l’espoir est né au douar.

-« sauvons Layachi », »on est tous Layachi »

Mais, au matin du sixième  jour, la lueur qui éclairait le douar  s’est éteinte et l’infortuné  Layachi est parti pour toujours. La remontée des eaux durant le forage, le manque de moyens ont empêché  les secouristes  d’évacuer  le  malheureux Layachi enseveli  à plusieurs mètres sous terre.
Layachi  ne reviendra pas, partis tout comme ces harragas pour servir de nourritures aux asticots et aux poissons.

Adieu Layachi, adieu  aussi à tes semblables que nous nous reverrons plus jamais.

l.ouali decembre2018


mercredi 7 novembre 2018

Le secret d’Imma Zouzou


« Le colporteur »
Yamina (1903/1974), dite Imma Zouzou (tamghart), où la vénérable femme, était aimable adorable, silencieuse et affectueuse, avec des gestes, quoique lents, mais empreints de douceur et de tendresse, la maîtresse de la maison et le pilier de la famille.
Quand l’homme vaquait aux affaires extérieures, la femme élevait les enfants, s’occupait de la cuisine, des animaux domestiques, et lorsqu’elle avait du temps libre, faisait de la poterie et du tissage. Elle tenait également le rôle de médiatrice entre les enfants et le père, car en ce temps-là les enfants ne pouvaient interpeller directement leur père.
C’est autour de la grand-mère que petits et grands se rassemblaient, c’est une bibliothèque orale. C’est elle, aussi qui se portait au-devant rassurait, conseillait, réconciliait, et recevait les invités
Et un jour
Quand dehors vide, il faisait noir et froid,
Quand, du ciel tourmenté tombaient des cordes
Quelqu’un frappa lourdement à la porte.
Elle pressa le pas, va sa rencontre. -
             Un vieillard gueux blotti contre son ombre, -
             Gelé par le froid matin de novembre. -
             De l’empathie, un pincement au cœur, -
             Une larme, un nuage de tristesse.

la vieille rentra vite à la maison
Réapparait immédiatement
Les bras bien chargés de provisions
Un devoir, une généreuse aumône. -
             Le vieux, se faisait, marchand ambulant -
            Avec son triste burnous en haillons -
            Gants uses, sa canne de compagnon -
            Vendeur à la criée dans les campagnes.

Parcourt les maisons de portes à porte
Portant sur son dos une grande balle
Bourrée d’objets, de trucs de toutes sortes
Du linge, aux rubans, du fil, aux aiguilles -
           il ne réalisait point de profits -
          Acceptant volontiers, et de bon gré -
          L’assiette de soupe, du pain rassis -
          Le gite dans la grange ou l’écurie.

Si toute fois, le maître de maison
Donne l’accord et l’approbation.
Celui-ci avec son regard profond,
Faisait sentir ce que le cœur éprouve. -
La vieille sortait de la maisonnée -
Chaque fois qu’elle entendait la criée -
Toujours les petits bras pleins de denrées -
Du surplus du cœur, débordait sourire
puis un jour :
Le marchand revenait fidèlement
En s’arrêtant devant le portillon
Attendant patiemment, l’ange au caftan
Mais, hélas aucunes portes ne s’ouvrent. -
il interpella le premier passant -
Des nouvelles de la vieille maman -
Elle est Morte depuis, un certain temps -
En emportant son secret dans sa tombe.
Le vieux marchand pleura sa bienfaitrice
Puis lourdement, il repart sur ses traces
Le pas long, le cœur triste, l’âme lasse
Sachant que rien ne sera comme avant. -
          La vieille gardait bien profondément -
          dans son tout petit cœur, un lourd secret -
          Elle qui savait, que le colporteur -
          N’était autre qu’un pauvre mendiant
.
l.ouali novembre2018

samedi 6 octobre 2018

Hadda ubenathmane


la porteuse d'eau
hadda était une femme courageuse, et robuste ,elle n'as jamais vu la lumière car aveugle de naissance, ce qui ne l'empêchait pas de connaitre les moindres recoins de Taneqoucht et du village.
habituée à parcourir les chemins tortueux de jour comme de nuit, elle a eut l'idée de les identifier grâce a une astuce propre à elle,elle mettait des indices à chaque endroit qui lui permettait ainsi de les repérer et de les nommer par la suite.
Elle fut recueilli par la famille Bahmed des son jeune âge, et a vécu parmi elle , jusqu'a sa mort.
pour se rendre utile, Hadda se faisait porteuse d'eau, elle approvisionnait le foyer de la source d'eau qui se trouvait a quelques centaines de mètres de la maison. qu'il neige ou qu'il vente ,de l'aurore au coucher, elle arpentait les dédales des ruelles accidentées du village avec courage et abnégation.
ce qui est drôle chez Hadda et qui faisait en parallèle amuser la galerie ,c'est lorsqu'elle attrapait par geste comme une aisance qu'on a dans les songes, une mignonne petite souris et courait toute heureuse annoncer à ses proches d'avoir attrapé un merle.ou qu'on lui faisait goutter une friandise ou une une pâtisserie fraîche à laquelle elle lui trouvait un gout délicieux,doux,et merveilleusement sucrée, elle qu'elle prenait pour de la neige!!!!
jamais au grand jamais ,nul ne l'a entendu se plaindre.pieuse, elle disait souvent " c'est la volonté de Dieu, ainsi soit-il". elle fut une femme admirable, et digne.elle s'est prise en charge;malgré son handicape.
nb:Hadda Ubenathmane a un lien de parenté avec les Bahmed,car la première épouse de Dda Slimane nith Bahmed etait une Azzala, Taous Ubenathmane

vendredi 21 septembre 2018

mon ami,le boxeur


mon ami ,le boxeur
Ce poème est dédié à un grand monsieur de mon village, né à Legata (SAS) en 1937.il immigra tôt en France ou il côtoya de grands nom de la boxe tel Cherif Hamia, avec lequel il tissa une grande et longue amitié.il devint à son tour un amoureux du noble art qu’il pratiqua durant de longues années avant de rentrer définitivement chez lui en Algérie, plus exactement à Zemmouri (courbet), profitant de sa retraite auprès des siens . il est connu au village par son engagement sans faille depuis son enfance à la cause palestinienne qu’il défend bec et ongles par tous les moyens pacifiques, à cette cause, plusieurs banderoles sont suspendues sur le fronton de sa maison qui attirent volontiers les regards des passants.
Assis au seuil de la porte
Sur une chaise roulante
La vue fragile, troublante
Mémoire courte, linotte
La voix éteinte et hagarde
Il voit les années défilent.
Quand on perd le jeu de jambes
Quand on a les mains qui tremblent
Quand on ressent plus ses membres
Quand passe l’aube au soir sombre
Quand on n’a rien à attendre
Tu mets le pied dans la tombe.
Quand tu crains venir la nuit
Quand rattrapé par l’ennui
Quand le printemps se flétrit
Quand on sent perdre l’ouïe
Quand partent les vieux amis
vieille branche, mon vieux pote !
La face creusée d’empreintes
Le nez plat, pieds de marmite
Les coups de poing sur les cotes
Coudes bas, la tête haute
C’est l’honneur qui se révolte
Jamais le genou à terre.
Tu as frayé ton chemin
Par le cran, les coups de poings
Par l’effort, l’amour du bien
Tu as compris que rien, rien
Ne se donne, tout se prend
La vie, un combat sans fin.
Tu étais le roi du ring
Toi qu’on surnommait le « King »
Tu étais parmi les grands
Tu as défié le temps
Sans jamais quitter tes gants
De grands cœurs, de nobles âmes.
Quoique, rattrapé par l’âge
Mais, rien ne te décourage
Toi, qui boxe davantage
Contre le mal, le dommage
Les guerres et leurs ravages
La nef bravant la tempête.
Tu nous répète souvent
La vie, C’est comme la boxe
Être debout, coups sur coups
Bras de fer, ghetto de Bronx
À la voile aux grés des vents
Survivre à ses cicatrices.
Mon cher ami, le boxeur
L’hymne, l’esprit des vainqueurs
Une larme de bonheur
Tu resteras dans mon cœur
Pour tout le temps, pour toujours
Même, au-delà de la mort.
L. Ouali juillet 2018

jeudi 20 septembre 2018

le désordre crépusculaire


dans ce désordre crépusculaire et la chronique de la mal-vie,le temps passe.je le ressens dans mes os vieillissants et la mémoire amnésique que je survivrais dans cette maison lugubre de quelques mètres carrées,en me rappelant des couleurs de mon pays natal.
L.Ouali septembre 2018 "notes de bas de page"

mardi 11 septembre 2018

mon ami Larbi


Mon ami Larbi, l’homme aux milles facettes. Sa modestie, son savoir,sa profonde sagesse, et sa simplicité composent un personnage hors du commun. Le dernier troubadour, notre poète provençal, qui provoque le verbe, façonne les mots, je l’entends encore disant l'autre jour, pèle-mêle des phrases scrupuleusement biens ordonnées et qui révélaient bien évidement de la sorte comme une alchimie les diverses combinaisons de son caractère.
Répliquait à une demande d’un jeunot, intriguant et opportuniste :-« y’a-t-il du nouveau Larbi ? »
Larbi :-« pour connaitre le nouveau, il faut me dire ce que tu as fait du vieux !!! »
l.ouali septembre 2018

Cash Mining


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mercredi 15 août 2018

Le professeur


Le professeur
“-chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne.
-quatre-vingt dix voleurs sur cent sont au bagne
-ne sont jamais allés à l’école une fois
-et ne savent pas lire, et signent d’une croix.
-c’est dans cette ombre-la qu’ils ont trouvés le crime
-l’ignorance est la nuit qui commence l’abime.
-ou rampe la raison, l’honnêteté périt “
(Les quatre vents de l’esprit de V. Hugo)
Il est de ceux qui exerçe leur travail avec amour et passion, lui qui à choisi ce métier passionnant et exigeant. Acteur de la société et de son avenir.
Lui qui donne à l’élève le gout d’apprendre tout au long de sa vie et de penser par lui-même. Celui qui est en dialogue permanent avec ses élèves et les parents d’élèves, avec des échanges réguliers sur le travail fait en classe, sur les acquis et progrès constatés. Un encouragement par ci, une appréciation par la, une banalité pour les adultes mais une sécurisation et une valeur inestimable chez un gamin.
Celui qui crée une relation de confiance entre ses élèves et lui, loin de la méthode de la règle et de la ceinture. Celui qui se remet toujours en question en prenant du recul nécessaire, refusant le recours à la stratégie d’évitement et qui dit aux élèves donnez moi le temps de vérifier mes informations.
Le prof !celui qui voudrait être celui qui laisse une trace positive, majuscule, être celui qui changeait la vie comme le chantait J.J Goldman.
Il est ainsi de notre enseignant de la langue d’El Mutanabbi. Respecté et estimé de tous .il est tellement présent au village qu’il joue un rôle prépondérant dans la conservation et la transmission des valeurs et normes sociales , un modèle tant pour les élèves que pour la société dont ils doivent refléter les valeurs .un statut dévolu autrefois et qui résiste malgré tout aux aléas du temps, aux notables du village et autres professions libérales (médecin ,imam, avocat….).
Toujours à la fin du cours, notre enseignant trouve un malin plaisir à discuter avec ses élèves. Il trouve que c’est une occasion privilégiée de communiquer avec eux, il parle alors de« tout et de rien » : du cours précédent pour corriger les failles, expliquer davantage, et clarifié ainsi ce qui n’a pas été compris. Jusqu’aux communications informelles du genre « donnez –moi un titre en tamazight à cette leçon? » ou bien « comment appelle –t on ceci et cela en langue française ? » .il crée spontanément chez l’élèves, une envie de participer au cours et une ambiance dans la classe.
Notre prof du village, est ainsi fait.il est compétent, aime son travail et aime le travail bien fait.
C’est ainsi qu’un jour, en faisant une révision avec ses propres enfants qu’il découvrit leur faiblesse en langue française. Soucieux de leur réussite, il décida alors de leur donner des cours particuliers chez des collègues à lui.
Des jours et des mois passèrent, il constata malheureusement qu’il n’y avait aucune amélioration notable.il réfléchit longuement à la situation, demanda conseils à des amis puis un jour, comme ça, par enchantement, il trouva la solution. En suivant l’adage de l’écrivain Grec Nikos Kazantzakis :
- « les meilleurs professeurs sont ceux qui savent se transformer en ponts et qui invitent leurs élèves à les franchir. »
Il décida alors à son tour de suivre des cours intensifs et d’apprendre la langue française.
Rien ne comptait à ses yeux, ni le temps ni l’argent, l’essentiel est d’apprendre la langue de Molière.
Et comme dit le proverbe « à cœur vaillant rien d’impossible ».les efforts de notre enseignant aboutissent et ses enfants récoltaient le fruit de son labeur.
Quelle grâce !quel courage !quelle leçons de vie !finalement, la vie ne nous donne ce dont nous avons besoin, il faut juste le vouloir, intensément et vous changerez ainsi votre vie et la vie de vos proches à jamais.
l.ouali juillet 2018

lundi 9 juillet 2018

Ali Ideflawen


Un nouvel album d’Ali Ideflawen dédié à Mohya
Le chanteur engagé des années 70, Ali Ideflawen de son vrai nom Ali Ait Ferhat, l’interprète de la célèbre chanson du bagne « Berrouaghia » écrite par Mouhya. Avec son riche répertoire de dix album vient juste d’éditer son onzième album intitulé « Yamas-d-Mis ».Ali à tenu à dédié son nouvel album au poète d’expression kabyle Mohya.
Berrouaghia est une commune de la wilaya de Médéa, tristement célèbre par sa prison, dans laquelle plusieurs militants de la cause berbères et des droits de l’homme en1980 et 1985, ont été emprisonnés, humiliés, torturés dans ce bagne qui rappelle bien les temps les plus atroces de la déchéance humaine.
Ce poème de Mohya, de son vrai nom Mohia Abdallah, chanté par Ferhat imazigen imoula, Ali ideflawen (Ait Ferhat Ali) est une adaptation d’un poème de SEGHERS chanté par Leo Ferré « merde à Vauban ».il est également l’auteur de - Tahya Brizidan (vive le président), ammarezg-negh (oh ! notre bonheur),chantés toujours par Ferhat. A win iheddren-fell-i (Takfarinas), ay arrac negh (Idir).
Le poème que j’ai essayé de traduire textuellement dont voici le texte
-D-amehbus d bu ikurdan Emprisonné, dans un bagne
-Di Berrouaghia A Berrouaghia
-Ccigh aghrum d-abberkan Mangeant du pain moisi
-Di Berrouaghia A Berrouaghia
-Tinna akken i-ggigh tettru Celle, laissé en pleurs
-Mi ghadden laghwam lorsque les années passent
-Ugadegh ayi tettu j’ai peur, qu’elle ne m’oublie
-Ah ya din qessam Oh sacré de bon dieu
-Amehbus d-bu snasel Prisonnier, enchainé
-Yerna ur xdimagh Pourtant je n’ai rien fait
-Di Berrouaghia ncekel A Berrouaghia, ligoté
-Akken ad issenegh Au motif d’insoumis
-Refdegh allen-iw s-igenni Je lève les yeux vers le ciel
-yeghli-d fell-i tlam Le jour s’est obscurci
-Nnigh-as ass-a ad i yawi je sens venir ma fin
-Ah ya din qessam Oh sacré de bon dieu
-D-amehbus dagi yewghar L’enfermement est dur
-Di Berrouaghia A Berrouaghia
-am tejra i netghar comme un arbre qui meurt
-Di Berrouaghia A Berrouaghia
-Zik nni mi nesfillit Jadis fidel à mes vœux
-Ad xedmegh lewqam d’accomplir de bons actes
-zighen zehr-iw d-irit Helas, je n’ai point de chance
-ah ya ddin qessam Oh sacré de bon dieu
-D-amehbus andda –tt tura Emprisonné, ou est-elle ?
-Akin i wedrar Au-delà des montagnes
-Akken ad amnegh tura Bien plus loin maintenant
-Mi ruhegh ad zigh ghur-es Quand je me sentais prés d’elle
-Ad rzugh ghur em Et que j’allais à sa rencontre
-Yetgami ay-id yas ides le sommeil s’éloignait
-Izad negh yugar un peu plus un peu moins
-Zrigh d-acu iggunin Je sais ce qui m’attend
-Dagi ara mtegh C’est ici que je mourais
-Immettawen d-gi ur llin Mes larmes se sont taries
-Ass-en m-ad fghegh Le jour de ma sortie
-Ad asen ad iy-awin Ils viendront me chercher
-Ad bedlegh axxam Je changerais de cellule
-Ad sughegh ddaw tmedlin sous les pierres tombales, je crierais
-ah ya ddin qessam Oh sacré de bon dieu !
Un rêve d’enfant qui reste accroché à ma mémoire est de voir tous ses artistes présent à un grand rendez vous à Guenzet nith Yala pour rendre hommage aux artistes de la région et en particulier à Dda Brahim Bellali

jeudi 26 avril 2018

IMESDURAR (les montagnards)


IMESDURAR (les montagnards)
Idurar t-tidet cebhen
Les montagnes sont certes belles
S uqerruy iw ar cebhen
Sur ma tête qu’elles sont belles
Ar cebhen amzun d laz
Aussi belle que la faim
D laz akw i ten icebhen
C’est même la faim qui les embellit
Yegguggug yef yedyayen
Elle fleurit sur les pierres
Idyayen i yef nejtutel
Pierres sur lesquelles nous restons agrippés
Deg wayen i cnan wid i iy izwaren
De tout ce qu’ont chanté nos Prédécesseurs
Ar assa tidet teffer
Une vérité reste encore à dire :
Cbaha bb win t yedyayen
La beauté est le lot des pierres
Laz yeqqim i emesdurar
La faim celui des montagnards
Imesdurar n twayit
Les montagnards de malheur
Tawayit tezzi yasen
Le malheur les entoure
Ala nettat i ten ihemmlen
Et n’ont que lui pour les aimer
Themmel iten i tmettant
Il les aime pour la mort
Tmettaten yef wayen ur tetten
Mourir pour des causes d’autrui
Akw d wid ara ten iccen
Celles des exploiteurs
Sawalen asen d ad nyen
Ils leur font appel
Tinekkriwen g yemyiden
Sans briser les soulèvements
Iyallen m’ara buren
Les bras inoccupés
Awi d w’ara ten yayen
ne demandent qu’acquéreur
Ansi i d yekka waya ?
Où sont les autres ?
Ayagi yekka d
Ce phénomène vient
Si tesyiret tasihrant tameqwrahant
De la grande production capitaliste
I d ikkren deg wzayar
Développée dans la plaine
Yerzan taxeddimt bb wedrar
Et qui écrase la production parcellaire rurale
Anwa i d amesdrar assa
Quel est aujourd’hui le paysan
tesserwa tmurt is ?
Qui se suffit à lui-même ?
Assagi:Tayat is t-tcabcaqt n uyefki
Pour chèvre, une boîte de lait
Asyar is t taqereet n lgaz
Pour chèvre, une boîte de lait
Tibhirt is d ssuq
Pour potager, le souk
Awi d kan tadrimt
Pourvu qu’il en ait l’argent
Anidat ?
L’argent
Tadrimt trebba aqacuc
L’argent s’entasse là-bas
Di temdinin f izuyar
Dans les villes bâties sur les plaines
Izuyar sufella idurar
Plaines au-dessus des montagnes
Sayasen t id iyallen
Il est produit par les bras
Tetten t ala at ieebbad
Confisqué par les ventrus
Widak nni yitetten
Ceux-là mêmes qui nous enchaînent
Ttfen tamurt di Marikan
Ils détiennent le pouvoir au USA
Di Rrus d wanda ssawden
En URSS et partout dans le monde
Tekkan yef wid mi ttaken iysan
S’appuyant sur ceux auxquels ils jettent les os
Idan wid iy ihekmen
Ces chiens qui nous gouvernent
Ay iyallen akken nella
Bras autant que nous sommes
Nella d wid iburen
Que nous soyons chômeurs
Ney d wid n lluzinat
Ou ouvriers d’usine
Amenny iy icebbwlen
Nos luttes intestines
Macci garanay ara d yas
Doivent disparaître
Wiy ismerkayen anida-t ?
Voyons plutôt leur instigateur
Kkret a nedduklet fellas
Unissons-nous contre lui
A nefrut bb waggaraney
Et la paix sera
Ddunit a tbedddel llsas
Le monde changera de base
Ad yali yitij nney
Notre soleil resplendira
F.I.I

dimanche 15 avril 2018

Le testament de Dda Ali Umouche


Kerma Ali
Ali Umouche, (Kerma Ali ),est un joyeux compère, et un bon vivant, notre gai luron du village, Dda Ali aimait s’amuser et les rigolades à la bonne franquette l’enchantaient. Chauffeur de taxi jusqu’à sa mort, il fut même chauffeur d’ambulance en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale.
On lui reconnait deux passions, la musique et la passion de manger.car jouer des mâchoires, mettre plein la panse et vider une bouteille de soda d’un trait ,c’est faire honneur à un reps disait-il. Un mangeur invétéré et un boulimique sans égal. On racontait qu’un enfant s’est pris de vertiges et d’évanouissement, juste en le regardant engloutir avec voracité, et vider des deux mains une corbeille pleine de figues.
C’était aussi, un mordu de la musique, il appréciait spécialement, les instruments à vent, il ne ratait presque jamais une fête, un mariage, un baptême, pour étaler toute sa classe et se donner à cœur joie, avec son instrument préféré la cornemuse, qu’il chérissait comme un être humain.
Il arrivait que les gens du village créent spontanément un événement juste pour le voir jouer, et c’est tout le village qui est en fête, petit et grand, se rassemblait dans une ambiance conviviale et qui se terminait tard dans la nuit.
Dda Ali avait hérité d’une parcelle de terre au lieu-dit « l’ghar ughilas » (la tanière du tigre), il continua sur le même chemin de son père (Kerma Arezki, Dda waki) à l’entretenir avec amour. C’était un pot de terre à mi-chemin entre Guenzet et Aourir, parsemé de figuiers et d’oliviers, est considéré comme le plus productif de toute la région.
Dda Ali, se sentait profondément attaché à sa terre, que sa famille travaillait depuis des générations, il prodiguait des soins particuliers à ces arbres, car dit-il, prenons le figuier par exemple, un arbre majestueux, un monument végétal, à lui seul, il est une véritable biocénose, qu’on appelle l’écosystème de la caprification du ficus.des procédures majestueusement réglementées par des normes naturelles. Celui qui tire ses origines de son ancêtre sauvage le caprifiguier (dukkar), tout comme l’olivier qui descend de l’oléastre (azedoudj), on lui connaît deux variétés, les pouponnières (caprificus) et les pépinières, ceux qui ont un rôle de fécondation et ceux qui produisent des fruits comestibles. Autrement dit, les premiers assurent la fonction male, alors que les seconds la fonction femelle.
Ce mode de fécondation suscite de l’admiration, voire de la dévolution. Jugez-en : pour polliniser la figue, la caprification se fait à la faveur d’un insecte qui ouvre un trou au bas de la figue, et en absence de ce dernier, les cultivateurs suspendent sur les branches du figuier, des figues sauvages pour que le blastophage assure la fécondation du fruit.
Mais dans les régions montagneuses, aux terrains maigres, poussiéreux et exposés à l’aquilon, la figue n’a pas besoin de caprification, car grâce à l’humidité qui dessèche le fruit et favorise la maturation, aidé par la chaleur qui fait perdre au fruit son suc laiteux et rend son pédoncule cassant.
Dda Ali, ajoute, le figuier est tellement enraciné dans le quotidien des paysans, qu’on le retrouve même dans le vocabulaire des montagnards, empruntés à un ensemble d’expressions qui résument la vie courante des villageois :
- être généreux comme un figuier.
- fragile comme un figuier, en rapport à la fragilité de ses branches et sa générosité en fruits.
La figue symbolise aussi la bienveillance et la fertilité, en raison du grand nombre de ses grains par l’expression : être juteuse comme une figue.
Le figuier, est pareil au montagnard kabyle, sec et noueux.il se plait autant sur les terrains arides et secs que sur les sols argileux.il peut atteindre entre 4 et 10 mètres de hauteur et donne ses fruits au bout d’une dizaine d’année et continue à produire jusqu'à 50 ans, voire plus. Avec un rendement de 30 à 80 kilogrammes des fruits.
Et Dda Ali finit par ajouter : dites-moi, y’a-t-il un arbre aussi tenace et prodigue que l’olivier ?
L’arbre de la patience par excellence !ne dit-on pas : « le grand-père plante, le père taille, et c’est le fils qui récolte les fruits !
Il est presque éternel, traverse les siècles par sa longévité, il est majestueux par sa taille.
Cet arbre est étroitement lié à la vie rurale des paysans. Quel est ce kabyle, fier et orgueilleux de sa montagne, qui ne voudrait pas être enterré sous un olivier ?
Il constitue la première espèce d’arbre fruitier planté principalement dans les collines et montagnes de Kabylie.il est aussi vénéré, respecté, l’arbre légendaire et mythique, car son fruit, l’olive, est source de nombreuses vertus.
Il est noueux et rugueux, mais c’est un arbre rassembleur et qui réanime le reflexe de solidarité entre villageois, à la cueillette des olives et contre toute logique c’est en hiver qu’il porte ses fruits quand la froidure condamne à mort tous les autres arbres disait Mouloud Mammeri.
L’olivier et le figuier sont spécifiquement et typiquement kabyles, ils constituent la trilogie de l’arboriculture méditerranéenne au côté de la vigne. Ces deux arbres revêtent un caractère sacré pour des raisons multiples, nutritives et divines.
Dda Ali, sentant sa mort proche, exhorta ses enfants un jour de l’emmener à son champ, il se rendit, tantôt au pied d’un figuier, tantôt au pied d’un olivier, en les enlaçant, et en les embrassant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu.
Il disait à ses enfants : « à ma mort, ne venez pas vous recueillir sur ma tombe, allez plutôt aux champs et prenez soin des arbres »
Dda Ali, nous a quittés en laissant derrière lui des souvenirs que l’on se remémore le temps d’un soupir.
Dda Ali est le fils de Dda waki um3ouche et de Bahmed Aya, l’époux de Zahra Laribi, la sœur de Taklit H’mida. Le père à Khaled, le défunt Madjid,Khelifa , Yahia Kamel, et de 3 filles.
l.ouali 2014

mardi 10 avril 2018

les gens qui font mon village


la femme et l'inconnu
Autrefois, la femme kabyle occupait une place prépondérante au sein de la société kabyle, car elle était la gardienne non seulement des traditions, de la langue, et des rites, mais elle était sans conteste aucun, le pilier de la collectivité en détenant l’économie familiale entre ses mains.des valeurs qu’elle porte en elle comme un diadème.
C’est une femme à fort caractère et très active. En plus de sa fonction maternelle et l’éducation des enfants, elle est rythmée par les taches domestiques, l’approvisionnement en eau, le travail de la terre, les récoltes, l’élevage de bétail, dans un environnement difficile et souvent hostile.il arrive également qu’elle occupe la fonction de chef de famille quand le père est absent. Elle prend alors les décisions qui s’imposaient, tout en prenant volontiers conseils auprès des plus âgés mais faisant toujours ce qu’elle désirait. Elle est l’ombre de l’homme.
On racontait, deux vieux qui discutaient à la djemaa quand l’un demanda à l’autre la permission de se servir des tuiles de sa vieille maison s’il n’en avait pas besoin. Sans hésitation, l’autre lui donna son accord, car en Kabylie, l’entraide était de mise.
Sans trop tarder, l’homme aidé par son fils se rendit illico presto vers la vieille maison, escalada le mur, et dans un geste de félin, attira sur le toit.il commença immédiatement à arracher les quelques tuiles restantes.
Le bruit parvenait jusqu'à dans la maison mitoyenne. La belle fille soucieuse, sorti à l’extérieur pour s’enquérir de la situation. Elle se retrouva en face à un bonhomme en plein activité sur le toit de leur maison.
Elle s’approcha davantage et cria à l’homme « hé monsieur, qu’est ce que vous faites sur le toit ? »
L’homme, très occupé à en finir, ne dédaignait même pas à répondre.
Ne voyant rien venir, la bonne dame revient à la charge et s’adressa de nouveau à l’homme tout en prenant soin de bien articuler les mots et d’hausser le ton.
-« hé, de grâce, monsieur, qu’est ce vous faites sur notre toit ? Le bon homme, muet comme une carpe, continua à arracher les tuiles sans se préoccuper un seul instant de ce qui se passait à quelques mètres au dessous.
Agacée par ce comportement, la belle-fille se rua à l’intérieur de la maison saisit le fusil de chasse, l’arma et le pointa en direction du bonhomme.
-hé, dit elle d’une voix forte et décidée :
-« si tu ne descends pas tout de suite de ce toit, je n’hésiterais pas à faire parler le feu, ce fusil entre mes mains, crachera deux coups de chevrotines et transformera ton corps en passoire !! »
Cette fois- ci, l’homme se retourna, et se rendit compte de la gravité de la situation, en apercevant à deux mètres de lui, une femme furieuse et pas du tout hésitante, armée d’un fusil à double canons et prête à faire feu.
Dans un élan de folie, il sauta du toit et prenant ses jambes au coup.il ne s’arrêta, qu’une fois, qu’il pointa le bout du nez devant le vieillard.
-qu’est ce vous avez à souffler comme un taureau ? dit le vieillard
-vous avez une folle chez vous, cher monsieur, votre belle-fille à pointé une arme sur moi ! »
-ah ! Bon dit curieusement le vieux qui se précipita désappointé chez lui.
-Mais femme !dit-il en enfonçant le grand portail en bois d’ébène, dans un grincement strident de frottement.
-« qu’est ce que vous avez fait au bonhomme, à qui j’ai permis de se servir des tuiles de l’ancienne maison ?
-Mais père répond la belle-fille : -« Comme c’est de coutume, en votre absence, je me suis permise d’agir en tant que chef de famille et comme le vilain monsieur faisait la sourde oreille à toutes mes demandes sur sa présence sur le toit, je l’ai alors menacé avec le fusil. »
-ah, bon répond, le vieillard, tout content de la réaction de la belle-fille, et finit par lâcher :
- « il le mérite alors ».
Merioul Lyakout dite Nna Koukou,l’épouse de Dda broukou, est la belle fille de Dda Slimane, est une femme courageuse et brave à qui je rends hommage à travers cet article,et par conséquent à toutes les femmes.
lyacout décéde le 14 juillet 2018 à 2h du matin .
l.Ouali-avril 2018

mercredi 7 mars 2018

Taklit H'hmida


du khôl pour Tamazight
Taklit H’mida née en 1922 à Guenzet nith yaala, de son vrai nom Laribi Taklit, epouse Kettal Athmane .fille de Laid (Ahlouche) et de Maada n’kassa.mére d’une fille unique .elle est la sœur de Mébarka dite Bekka de Bouzoulith et de Zahra H’mida, l’épouse de Dda Ali Um3ouche (Kerma Ali).
Elle était une fervente partisane de la culture berbère et animée d’un grand enthousiasme envers la cause amazigh.
Tout a commencé dans les années quatre-vingt, lorsque Mouloud Mammeri interdit alors de conférence à l’université de Tizi-Ouzou sur les poèmes Kabyles anciens qui étaient à l’origine de violente répression du mouvement linguistique berbérophone en Kabylie, qui ont prit par la suite l’appellation des événements du printemps berbère ou « le printemps noir ».
Celui-ci avait servi de détonateur et avait permis à Taklit et à de nombreux autres citoyens de prendre conscience de la dimension de la culture amazighe. Elle s’engage alors corps et âme à défendre Elle a vécu par la suite le soulèvement estudiantin de 1986 qui l’avait profondément marqué. Elle n’hésitait pas à se renseigner auprès des jeunes du mouvement culturel elle cherchait pertinemment à comprendre les véritables motivations et les raisons de ce soulèvement.
Taklit n’avait guère fréquenté les bancs de l’école, elle savait juste faire une chose ,elle s’est spécialisée dans la fabrication du « khôl »,une sorte de fard, noir ou gris, utilisé comme cosmétique pour maquiller, ou soigner les yeux, dont elle seule avait le secrèt de la confection de cette poudre.sa notoriété dépassait largement les frontières du village.
Petit à petit, elle saisit le sens et l’essence de ce combat. Elle finit par comprendre l’importance de son identité et de la langue maternelle, une langue qu’elle a toujours parlée mais qu’on lui a confisquée.
Il faut retourner à la source disait –elle.
C’est à ce moment qu’elle adhère, active et milite pour vivre sa berbérité pleinement et totalement.
Elle prend part à la manifestation de la grève des cartables en 1994 et en 2001.
Elle était au premier rang, parmi des centaines de militants et autres sympathisants lors des manifestations pacifiques du 20 avril organisée dans sa commune pour la reconnaissance de Tamazight langue nationale et officielle.une journée sanglante où la violence qui avait durée plus de deux ans avait fait cent vingt six morts (126) sur le tout le territoire, dont un (1),du village de Guenzet le nommé LYES YACOUB âgé alors de 13 ans ,le jeudi 21 juin 2001.
Elle était un des piliers du mouvement féminin de la région et faisait de Tamazight un combat et un idéal à atteindre.
Elle n’a jamais cessé son combat jusqu'à la reconnaissance de langue tamazight comme langue nationale en 2002.
Elle décède loin de son village, à Constantine en 2008.
L.OUALI 2014

La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...