mardi 27 octobre 2020

Rabah Bahmed,Le paysan converti en citadin

                Le paysan converti en citadin

 

 Rabah Nith Bahmed est le troisième garçon de la fratrie des Bahmed de la maison d’en bas (axxam wadda) ,après Lakhder,Slimane et la sœur Aya. né paysan comme tous ses frères, au milieu des plans d’oléastres (azaboudj), des branches d’olivier (thazemourth), du figuier (ifith), du caroubier (akharouv).de l’aubépine ou azerole (Touvrast) et du lentisquier (Tidhekth),entre l’odeur du pin (Thayda),du chêne vert (achekrid,abellout) et de la lavande sauvage appelée aussi lavande papillon (amezir) et au plus profond dans les maquis de « Thilla » pas loin de la petite rivière nith Halla (Tassift nith Halla) où se mêlent le rosier (aghanim),le laurier-rose (illilli),le genet (azezou),le sapin (asafsaf),le lecytise (bou-tartaq) et et la plante qui va à la rencontre de l’eau,l’inule visqueuse (amager aman)sans oublier le sainfoin (Taghediwth)

 Les beaux fruits de la rivière, du melon (afekous) jaune comme le soleil et succulent comme le miel à la grenade (erremane) et ses fleurs en trompette orange vif, à l’arbouse (assisnou), ces baies sauvages, semblables à la fraise, dotées d’une chair molle, et d’un gôut acidulé et sucré, au raisin de table, partagé entre deux vérités,le blanc,appelé aussi le « dattier de Beyrouth » et le rouge « Amar bou Amar »,un cepage à grande grappenaux grains et à la peau épaisse,d’une saveur agréable et sucrée. C’est la variété autochtone,la plus cultivée dans toutes les régions montagneuses de Kabylie.

Rabah, gagne tôt la grande ville, et quitta ainsi la vie de la montagne, pour aller s’installer avec toute sa progéniture à Sétif où il ouvre une boulangerie.

Il prend pour épouse d’abord Yamna Uabbas avec laquelle, il a eu les deux premiers garçons : Belkacem et Smaiel, puis une seconde femme, Cheragui Daouia des AIT CHERAGUI de Lahdada.

Du commerce il fait son métier et initie ainsi ses enfants à le devenir, petit à petit, la famille s’agrandit, et les besoins aussi. Dda Rabah est père de sept (7) enfants et une (1) fille :

– Belkacem, le mari à Tama Bahmed, la fille à Lakhder Bahmed et – Smaiel, nés du premier mariage.

– Boubekeur,

– Nadir

– Youcef

– Khlifa

– Athmane 

- la défunte et El Amria.

in "Racines-Azar nith Yaala 2014"



 

vendredi 9 octobre 2020

                                                       à la lumière de la bougie

 

Ramtane, fils du chahid Salah (1924/1957) et de Ziar Zineb (1921/2012),le frère à Rabie (1947/2018),Meziane (1953/1999) et de Aicha (1955) .Est né en 1950, diplômé de l’université de droit, de Ben-Aknoun, puis directeur d’école à Guenzet, à la retraite depuis 2 014.
Autodidacte, doté d’une forte personnalité il a décroché son bac en candidat libre en étudiant dans des conditions extrêmement difficiles, à la lumière de la bougie et du quinquet, dans sa petite chambre qui ne dépassait guère deux mètres carrés.
J’avais de la compassion pour lui, il s’acharnait à ’illustrer dans les études pour effacer d’un trait la misère dont laquelle il pataugeait.
Il avait du courage et de la persévérance, et il croyait en un avenir différent de celui des siens, lui dont le père est mort au maquis, et une mère analphabète et sans ressource.
Il luttait sans cesse pour échapper à son destin, avec un seul but, réussir et prouver aux autres qu’il pouvait ne pas rester berger.
Après de brillantes études, et son vœu exaucé, il avait préféré revenir à l’école de son village pour instruire les enfants de la montagne.


Ramtane est marié à Hafri Samia née en 1955, la fille à Ammar Uhafi, de la grande famille des AIT HAFI, venue dit-on de Qaalat Béni Hammad.
De cette union naissent cinq (5) enfants :
– Salah(1977) –Cherif(1979) – Amine (1995) – Amel(1981) et – Asma(1992).
in "Azar nith Yaala-Racines 2014"Lyazid Ouali


 

La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...