dimanche 15 janvier 2017

« L’extraordinaire histoire de ammi Ahmed »


Une leçon de vie
Ammi Ahmed était ce type de personne que tout le monde aimerait être. Toujours de bonne humeur, gaie et joviale, il avait plus particulièrement ce plus qui nous manquait à tous, ce quelque chose qui fait la différence et qui élève certaines personnes au rang des gens les plus illustrés c’est d’être positif tout au long de leur vie quelque que soit les circonstances. Chaque fois que je lui demandais comment il allait, il répondait toujours « ça ne pourrait pas aller mieux. »(Alhamdoullillah).
Il avait bourlingué un peu partout,avant d’être emprisonné,humilié dans les geôles de l'armée françaises,avait exercé divers travaux après l'indépendance de l’Algérie, et plusieurs de ses proches l’avaient suivi. La raison pour laquelle ils le suivaient était son attitude : C’était un leader né !
A chaque fois qu’un ami, un voisin, ou un de ses enfants, était dans un mauvais jour, ammi Ahmed était là pour lui faire voir le côté positif de la situation. Jamais je ne l’ai vu se morfondre ni se lamenter sur son sors, et dieu sait combien il en a enduré.il avait en lui cette faculté et ce don de toujours prendre les choses du bon coté.il n’est pas aussi parfait qu’en le pense. A son âge il a le tempérament de vieux, bien établi, solidement figé, semblable au caractère rigidifié de la junte sénile. mais ammi Ahmed avait quelque chose d'unique et qui le distinguait des autres,en adoptant une attitude singulière et un comportement positif vis-à-vis de la vie, lui donnant ainsi un atout certain d’être un homme particulier et respecté.
Un jour je suis allée voir ammi Ahmed et je lui ai demandé :
- Je ne comprends pas… ce n’est pas possible d’être positif tout le temps, comment fais-tu ?
- il n’y a pas de secret à cela, c’est une manière de penser, une sorte de corps-esprit, chaque matin ; me répond-il, je me réveille et je me dis : « Ahmed, tu as deux options aujourd’hui : tu peux choisir d’être de bonne ou de mauvaise humeur ». Je choisis alors la bonne humeur.
Et il ajoute, chaque fois que quelque chose de désagréable m’arrive, je peux choisir de me comporter en victime ou d’apprendre de l’expérience. Je choisis alors d’apprendre. Chaque fois que quelqu’un vient se plaindre, je peux accepter sa remarque ou lui montrer le côté positif de la vie. Je choisis de lui montrer le côté positif de la vie.
-d’accord répondis-je, il faut avouer que ce n’est pas facile.
- ça l’est. Répondit ammi Ahmed. TOUT, DANS LA VIE, EST UNE QUESTION DE CHOIX. Si tu simplifies la vie, toute situation se résume à un CHOIX.
Tu réfléchis, puis choisis comment réagir devant chaque situation, choisir le coté de la barrière, être victime ou apprendre, c’est également, toi qui choisis la façon dont les autres influencent tes états d’âme, c’est toi qui choisis d’être de bonne ou de mauvaise humeur. En résumé, TU CHOISIS COMMENT VIVRE TA VIE.
Alors, depuis, j’ai appris à me souvenir de ammi Ahmed quand je devais faire un choix.
Ammi Ahmed est ainsi fait, même dans les moments les plus difficiles, lorsqu’il avait vu disparaitre pour toujours ses amis de combat, et de lutte, sa fille fauchée à la fleur de l’âge par le séisme de 2003, le jour, où il s’est fracturé le col du fémur luttant seul contre la douleur et qui me répondait appuyant sur sa canne.
-ce n’est rien mon fils, j’en ais vu d’autres !(alhamdoullillah)
C’est ce jour là que l’image de ammi Ahmed s’est incrustée dans mon esprit car j’avais à mon tour, un choix à prendre, je l’ai immédiatement pris en urgence à l’hôpital. Après l’opération et quelques semaines de rééducation, ammi Ahmed rentra chez lui sans rien changer dans ses habitudes.
Quelques temps après je retrouve ammi Ahmed et quand je lui demande comment il va, il me répond invariablement et avec un large sourire « impossible d’aller mieux ». Et quand je lui ais demandé comment il avait supporté tant la douleur, il répond :
-« au bloc opératoire, à demi conscient, j’entendais le son aiguë de la fraise orthopédique, le claquement des instruments chirurgicaux, le chirurgien qui me parlait d’une voix presque inaudible et qui ne se lassait pas de dire sur un ton rassurant que tout allait bien se passer. Mais ce jour-là, mon cœur ne le prenait pas de cette façon, je sentais au plus profond de moi, que les choses n’allaient pas comme elles devaient êtres. J’ai pris alors peur, amplifiée par une voix intérieure qui résonnait comme un son de cloche que je suis un homme mort ! ».
C’est à cet instant précis que mon instinct de survie se réveilla, j’avais deux options vivre ou mourir et moi comme toujours, j’ai choisi de vivre.je m’adressais au chirurgien en ses termes :
-« Docteur, faites de votre mieux, moi j’ai décidé de vivre ! ».pendant qu’ils riaient, mon cœur s’apaisa et reprend confiance et gout à la vie.
Ammi Ahmed, avait également vu partir d’abord son père et sa mère, puis les uns après les autres ses six (6) frères et demi-frères. (Yousef-Mohamed-Dahmane-Ahcene-Brahim-Mabrouk).à l’enterrement de son frère, voila peu, mort amenée, je l'ais vu assis au loin, solitaire et l'air pensif.il sentait sans doute la fin proche, lui le dernier vivant parmi les morts. C’est l’unique fois où j’ai vu ses yeux noyer dans les larmes.
Je l’approche discrètement, je pose ma main sur son épaule, il releva doucement sa tête, puis serra fortement le poignée pour me signifier que tout va bien.
-"Ça va " insistes-je?
-« ça ne pourrait pas aller mieux. » ( alhamdoullillah)dit-il. J’en conçois, la mort est cruelle, elle abat, fauche, frappe, moissonne, elle est misérablement triste .mon frère est mort d’une belle mort, je tiens à la vie parce que je cultive toujours en moi les bons et merveilleux moments qu’on avait passé ensemble.
Quelle GRANDE ET BELLE leçon de vie qu’ammi Ahmed nous enseigne !grâce à sa surprenante attitude positive en choisissant chaque jour le choix de vivre pleinement sa vie.
quel personnage incroyable ;il séme le bonheur et la joie de vivre dans chaque coeur et dans chaque maison.
Finalement, L’attitude, c’est tout ce qui importe, dans tout ce que nous sommes, comment nous nous sentons, comment les autres nous voient et comment nous vivons, seuls nous prenons la décision.
Imitons ammi Ahmed, être positif en toute Circonstance, (ce qui attire TOUJOURS plus de bonheur), ou adopter une attitude Négative et voir le mal en tout (ce qui attire également TOUJOURS plus de Malheur) En UN SEUL mot « par votre Attitude, vous choisissez VOTRE VIE ».
Souvenons-nous toujours d’ammi Ahmed, à chaque fois que vous êtes à la croisée des chemins, qu’en vous, en chaque personne, en chaque situation, même la plus négative en apparence, il y a toujours un côté positif.
Et maintenant, vous voila devant deux (2) choix à prendre :
-1- Si cette façon de voir la vie, ne vous plait pas, veuillez oublier cet article et faites comme si vous ne l’aviez jamais lu.
-2-Si au contraire, vous aimez cet article, transférez le à tous ceux que vous appréciez même si cela revient à le renvoyer à la personne qui l’a écris.
Moi j’ai choisi d’écrire cet article pour rendre hommage à ammi Ahmed, et pour vous faire connaitre ce qu’ammi Ahmed m’a appris sur la vie.
Alors transférez cet article à tous ceux que vous aimez
l.ouali janvier 2017

mardi 3 janvier 2017

Le riche et le pauvre


Le riche est or par dehors, et fer par dedans.
Le rêve et le souhait de tout un chacun est de vivre pleinement son présent et de croire aux lendemains meilleurs. Ça ne sert à rien de se morfondre sur ses états, et ses humeurs, tantôt hauts, tantôt bas, c’est ainsi, c’est le baromètre de la normalité humaine.
Il faut arracher au présent le meilleur de ce qu’il offre, positiver dans la vie est aussi une manière, un art, de vivre. Voir toujours le bon coté de la chose, et apprendre à se contenter de peu qui est une bénédiction du seigneur, car sans le regret, on saura point ce qu’est le bonheur. Je ne sais pas si vous partagez mon avis ?, la vie est ainsi faite, pareille à une roue qui tourne où chacun possède un ticket sur lequel est inscrit un numéro. Le tour de chacun arrivera sans aucun doute (le bonheur) .il ne faut pas essayer de resquiller, au risque de perde sa place, il faut patienter et apprendre à attendre son tour .car le bon dieu à promis à chacun de nous le droit au bonheur.
On raconte, autrefois, dans un village reculé vivait un riche entrepreneur qui possédait bien et terres. Alors que son frère qui résidait juste à coté de lui dans un taudis et vivait dans le dénuement le plus total.
Choqués par cette tournure, les villageois ont pris la décision d’aller voir le riche afin de le ramener à la raison.ils arrivèrent après moult palabres à le persuader. Au petit matin, résigne et convaincu, il se rendit chez son frère et lui apporta un sac plein de d’argent en lui tenant ces propos.
-« oh mon frère, fils de ma mère, pardon mon égoïsme et mon ingratitude, je viens vers toi pour expier ma faute, voila de l’argent, beaucoup d’argent. Fais en ce que tu veux, et j’en serais encore plus heureux, si tu viens me voir à chaque fois que tu es dans le besoin ».
Tout auréolé de cette aubaine tombée du ciel, le pauvre bonhomme voyait dans son imagination toute aussi excitée et sa vie a changé du tout en tout. Du jour au lendemain, sa façon de penser à été complètement bouleversée.obsédé, il n’avait de yeux et de l’esprit que pour l’argent, il commençait à réfléchir à quoi lui servirait tout cette fortune, il sortait peu de peur d’être volé, parlait peu, car préoccupé par ses conceptions de projets qui se réalisaient à un moment et qui s’annihilaient immédiatement comme des châteaux de cartes. Devint ainsi négligeant envers son travail et sa petite famille, jusqu’à ce que sa femme le ramène à la réalité.
Il prend le sac d’argents et va à la rencontre de son frère.
-« Oh frère, fils de ma mère, dit –il sur un ton triste et ferme.je ne peux accepter cette argent qui me rend vénal, reprend –le c’est le plus grand service que tu me rends. J’étais sans souci et heureux dans mon taudis et mon travail qui me faisait vivre. J’accepte volontiers l’offre du bon Dieu, le bonheur et la tranquillité que beaucoup de gens n’ont pas. »
On est riche lorsqu’on est content de ce que Dieu donne.
A vous tous, je vous dis bonne et heureuse année 2017.
l.ouali /janvier 2017

La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...