mardi 3 mars 2015

Thirga unebdhou -rêves d'été


Tout à commencer un jour d’été ,de je ne sais quelle année par une histoire abracadabrante et délirante, tirée de l’imaginaire fabuleux des gens de la montagnes .une histoire sortie d’un conte de fée et montée de toutes pièces par une panoplie de garçons givrés et un peu zélés au détours d’une soirée estivale sous le toit d’asquif el djamaa, juste après le diner. Te souviens-tu Larbi de l’homme aux sandales de moissonneur ? Cet homme, un vieux de la vieille comme tous les vieux de la Kabylie, l’infatigable personnage , qui marchait indéfiniment avalant des kilomètres de jour comme de nuit, tantôt sous la pluie battante, tantôt sous le soleil ardent, empruntant chemins escarpés et sentiers battus, à travers monts et vaux, un voyage qui n’ont finissait pas, sans issue et sans but, tel un saut dans l’inconnu. La montagne lui avait donné du jarret, une force et une capacité de se mouvoir sans limite, héritée de la traditionnelle mobilité des hommes kabyles à se déployer vers d’autres horizons. l’homme au cœur vaillant, celui qui ne fléchit point et qui ne s’arrêtait presque jamais, celui qui au bout de l’histoire n’était jamais arrivé à destination.

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