Ou quand le paysan se converti en citadin
— Rabah Nith Bahmed est le troisième garçon de la fratrie des Bahmed de la maison d’en bas, né paysan comme tous ses frères, au milieu des plans d’oléastres (azaboudj), des branches d’olivier (thazemourth), du figuier (ifith), du caroubier (akharouv), de l’aubépine ou azeroles (touvrast), et du lentisquier (tidekth), entre l’odeur du pin (thayda), du chêne vert (achekrid, abellout) et de la lavande sauvage, appelée aussi lavande papillon (amezir), et plus profond dans les maquis de « Thilla », pas loin de Thassift (la petite rivière) Nith Halla, où se mêlent, le rosier (aghanim), le laurier-rose (illili)], le genet (azezou), le sapin (asafsaf), le cytise (bou tartaq), et l’inule visqueuse (amagra man), sans oublier, le sainfoin (taghediwth).
Les beaux fruits de la rivière, du melon (afekous) jaune comme le soleil et succulent comme le miel à la grenade (erremane) et ses fleurs en trompette orange vif, à l’arbouse (assisnou), ces baies sauvages, semblables à la fraise, dotées d’une chair molle, et d’un gôut acidulé et sucré, au raisin de table, partagé entre deux variétés, le blanc, appelé aussi « le dattier de Beyrouth », et le « Amar bou Amar », un cépage à grande grappe, aux gros grains et à la peau épaisse, d’une saveur agréable et sucrée, c’est la variété autochtone la plus cultivée dans toutes les régions montagneuses de kabylie.
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