mercredi 10 août 2016

Benadouda Abdehamid


le chahid Benadouda Abdelhamid
Benadouda Abdelhamid est né le 23 mars 1934 à Alger, au n° 27 de la rue, Darwin, villa appelée aujourd’hui (Dar el hadj khalfa) du nom de son père. Originaire de la basse Kabylie, du village de Timenquache de la tribu d’Ith YAALA.
Il est le second d’une fratrie de neuf (9), six (6) garçons : Ammar-Noreddine-Mustapha-Abdelaziz-Cherif-et Saïd et de trois (3) filles : Nacera-Zineb-et Fatima.
Dés son jeune âge, il s’était forgé des convictions patriotiques, aidé par l’atmosphère nationaliste qui régnait dans sa famille, l’entourage immédiat, et l’apport de ses frères Ammar et Mustapha.il ne tarda pas a activer au sein des scouts musulmans algériens, plus exactement du groupe « Émir Khaled » de Belcourt et obtient le grade « d’Éclaireur de la patrouille des aigles ». (Ouvrage « Emir Khaled de Belcourt » de Mohamed Tayeb Illoul et Ali Aroua, éditions Dahlab, alger 1991).
Une fois le baccalauréat, obtenu au collège moderne du champ de manœuvres, Abdelhamid répond à l’appel à la grève des étudiants lancé par le F.L.N.en mai 1956, en devenant l’un des principaux animateurs du mouvement estudiantin, au sein de l’union Générale des étudiants Algériens.
Abdelhamid avait rejoint l’armée de libération nationale en aout 1956, affecté à la wilaya I, au maquis des Aurès, dans la région d’Ain Touta, où il deviendra officier puis chef de région.
Abdelhamid était connu sous le nom de guerre « Si Ali », et aussi de « Tebib » (médecin), surnom que ses compagnons lui avaient ajouté, car il prodiguait également des soins aux citoyens et à ses frères de combat.
« Si Ali Tebib », tombe au champ d’honneur, après quatre ans d’activité, les armes à la main, le soir du 4 aout 1960 dans le col de Berriche (Ain Touta-wilaya I, zone I, région II).
Son corps fut exposé comme un trophée, sur la place publique d’Ain Touta pour montrer à la population qu’il était bel et bien éliminé.
Aujourd’hui, le nom de Benadouda Abdelhamid arbore à jamais et avec fierté, le fronton de l’hôpital d’Ain Touta et une rue d’Alger près de la place du 1ER Mai.
l.ouali 2014
http://www.goeasyearn.com/?ref=lyazid

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...