mardi 16 août 2016

Debbih Cherif dit si Mourad


<l'enfant terrible d'ith yaala
Debbih chérif, dit si Mourad, né le 1er Mai 1926 à el Biar,Alger,originaire du village de Tiget ,Harbil, du arch nith yaala, en basse Kabylie au nord de la wilaya de Sétif, la famille est composée de quatre garçons dont cherif et de quatre filles ,dont la plus jeune est agée actuellement de quatre vingt ans.Le pére Braham decédé en 1942,la mére Taous Mounsi,morte en 1991 enterés tous les deux dans la meme tombe au cimetiere d'El Madania .toute la famille débarque à Alger à la fin des années trente, ou  Mourad passe son enfance et son adolescence au quartier la redoute actuel El Mouradia.
Si Mourad était plutôt brun pale, une pâleur hindoue avec de petits yeux brillants tirés vers le haut qui lui donnaient un petit air mongol, ou japonais. De taille, il ne dépassait guère les un mètre soixante. Mais il avait de la classe, sportif par nécessité et féru de mécanique, quoiqu’il ne poussa pas loin sa scolarité, il n’avait fréquenté l’école que deux ans en tout et pour tout, mais il lisait ….il lisait beaucoup, un fou de la lecture du journal le monde, d’Alger républicain, sa faiblesse pour les bandes dessinées, le scoutisme et la place privilégiée qu’il avait pour l’imam Abderrahmane el Djillali dans la médersa « ettarbia wa tettalim ».
En 1951, il prit le chemin de l’exil, où il fut chargé de convoyer Boudiaf désigné à un poste de responsabilité à la fédération de France.
A la fin de 1954, il fut placé par Oumrane à la tête des commandos du FLN de Belcourt-clos-salembier et Hussein dey, responsable de la zone autonome d’Alger dans la basse casbah. C’est à l’abri qui leur servait de PC, au 4, impasse saint-Vincent-de Paul. Actuellement Zouaoui Mokrane qu’il trouva la mort le 26 aout 1957, abattu par les parachutistes français. Il était quatre dans le refuge de la basse casbah, à la demeure de la famille des Rodaci où Si Mourad, Âgé alors de trente ans, hadj Athmane dit Ramel (Kamel), Benhafid Noureddine, frère maternel de Ramel, et Amitouche Zahia. A treize heures tapante les militaires parachutistes du 3eme RPC commandés par le colonel Bigeard agissant sur dénonciation, encerclaient la maison des Rodaci, située au 4, impasse de saint-Vincent de Paul.
Assiégés de toutes parts et dans le but d’épargner les locataires et la maison qui risquait d’un moment à autre d’être dynamitée, Ramel et Mourad décidèrent de sortir et de continuer à se battre dans la rue.
Debbih chérif dit Mourad, hadj Athmane en compagnie de Benhafid et Zahia Amitouche sont tombés au champ d’honneur le 26 aout 1957.
La principale rue longeant le quartier de Soustara porte son nom.
El Hachemi Larabi, Debbih Cherif et l’ultime bataille d’Alger, Necib Editions, Alger 2013, 202 pages.
         Brahim Debbih
l.ouali aout 2016

mercredi 10 août 2016

Benadouda Abdehamid


le chahid Benadouda Abdelhamid
Benadouda Abdelhamid est né le 23 mars 1934 à Alger, au n° 27 de la rue, Darwin, villa appelée aujourd’hui (Dar el hadj khalfa) du nom de son père. Originaire de la basse Kabylie, du village de Timenquache de la tribu d’Ith YAALA.
Il est le second d’une fratrie de neuf (9), six (6) garçons : Ammar-Noreddine-Mustapha-Abdelaziz-Cherif-et Saïd et de trois (3) filles : Nacera-Zineb-et Fatima.
Dés son jeune âge, il s’était forgé des convictions patriotiques, aidé par l’atmosphère nationaliste qui régnait dans sa famille, l’entourage immédiat, et l’apport de ses frères Ammar et Mustapha.il ne tarda pas a activer au sein des scouts musulmans algériens, plus exactement du groupe « Émir Khaled » de Belcourt et obtient le grade « d’Éclaireur de la patrouille des aigles ». (Ouvrage « Emir Khaled de Belcourt » de Mohamed Tayeb Illoul et Ali Aroua, éditions Dahlab, alger 1991).
Une fois le baccalauréat, obtenu au collège moderne du champ de manœuvres, Abdelhamid répond à l’appel à la grève des étudiants lancé par le F.L.N.en mai 1956, en devenant l’un des principaux animateurs du mouvement estudiantin, au sein de l’union Générale des étudiants Algériens.
Abdelhamid avait rejoint l’armée de libération nationale en aout 1956, affecté à la wilaya I, au maquis des Aurès, dans la région d’Ain Touta, où il deviendra officier puis chef de région.
Abdelhamid était connu sous le nom de guerre « Si Ali », et aussi de « Tebib » (médecin), surnom que ses compagnons lui avaient ajouté, car il prodiguait également des soins aux citoyens et à ses frères de combat.
« Si Ali Tebib », tombe au champ d’honneur, après quatre ans d’activité, les armes à la main, le soir du 4 aout 1960 dans le col de Berriche (Ain Touta-wilaya I, zone I, région II).
Son corps fut exposé comme un trophée, sur la place publique d’Ain Touta pour montrer à la population qu’il était bel et bien éliminé.
Aujourd’hui, le nom de Benadouda Abdelhamid arbore à jamais et avec fierté, le fronton de l’hôpital d’Ain Touta et une rue d’Alger près de la place du 1ER Mai.
l.ouali 2014
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Makhouf ouali


le chahid Makhlouf ouali
Ouali Makhlouf, le commissaire politique, chargé de la distribution des dons et collectes aux démunis et veuves de chouhada. Un homme lettré, et digne de confiance. L’homme aux cheveux blonds, et aux yeux bleus, doté d’un grand gabarit .des épaules d’un galbe parfait, une taille mince, frêle et d’une souplesse merveilleuse .
Ouali, le roi de l’évasion, celui qui donnait le tournis à l’armée française , pareil à cet escapologiste, par un tour de magie où par un jeu d’illusion capable de s’évader d’une malle pleine d’eau fermée et enchaînée. Prit le matin, il s’échappe le soir, il avait l’art de l’évasion dans le sang.
il était tellement agile et flexible qu’il était capable de sortir à travers le chas d’une aiguille amplifiât la rumeur! Ses évasions spectaculaires devenues des contes, qui circulaient de bouche à oreille dans tout Ith YAALA, franchir avec dextérité les murailles d’enceintes, les traditionnels effractions de serrures, profitant parfois du changement de garde, et du coup du destin.
Les rocambolesques chevauchées à travers les ruelles étroites de Tanaqoucht, sur un fouillis de toits de maisons, escaladant murs et dégringolant pentes abruptes avec habileté déconcertante. C’est lors d’une de ses tentatives d’évasion, qu’il s’est fracturé la cheville et fut hospitalisé à l’hôpital de Bougaa.
A sa sortie de l’hôpital, il ne tarda pas à reprendre ses activités habituelles et s’engage davantage dans la lutte de libération nationale. Son nom grandissait alors dans tout le village et faisait de sa personne un héros auprès des jeunes, et un danger permanent pour l’administration française.
Las d’être ridiculisée, l’armée avait mit en place une méthode pour le pister et à guetter ses moindres gestes et faits, en surveillant tous ses déplacements.
Elle finit par découvrir que Ouali, se rendait tous les vingt et un jours et de façon régulière à la limite de wilaya III, pour transmettre documents et Forte de ce renseignement, elle lui avait tendu alors un guet-apens dans son refuge habituel, une maison à Ouaouchia, en avril 1960.il meurt les armes à la main, il était âgé de 29 ans.
Le lendemain sa dépouille fut exposée publiquement comme un trophée dans la place du village à Lotta n ’souk.
Ouali Makhlouf était le fils de L’Hocine et de Tassadit Iharchaouen (Harchaoui), frère à Abdelkader, Hakim,et de Hamid Makhlouf, il est également le frère à Hadda Makhlouf, l’épouse du défunt chahid Makhlouf Mohamed, le père à Makhlouf Makhlouf, l’ex-maire de Guenzet.
Le chahid Mohamed Makhlouf né en 1917 est le frère à Mokrane, un autre chahid, et de trois (3) sœurs :
– Khadîdja qui a épousé un Bellali (Zandra).
– Zina qui a pris pour époux un Harchaoui et
–Tata dont le mari est Daa Si l’Mouloud (Mamoun). Mohamed a pris pour épouse Hadda Makhlouf née en 1928, avec qui il a eu quatre (4) enfants :
-Makhlouf(1949)-Abdelmadjid(1953)-Abdelkrim(1956) et -Mébarka (1959).
Ils furent un exemple de bravoure.
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La parabole du vert et du bleu, « ccah yahwa-yagh »

NB : Ce texte, par son contenu, va peut-être fâcher certains d’entre vous, qu’ils trouvent ici toute ma sympathie et ma b...